Réussir l'examen

Élaboration des éléments de notation

Rédaction de l’élément : Les rédacteurs d’éléments déterminent la meilleure réponse (lors de l’examen écrit) et la pondération des éléments de notation lors de l’examen clinique objectif structuré (ECOS) pour chaque élément en indiquant des références appropriées, y compris un lien vers la section pertinente du document sur la compétence.

Tant l’examen écrit que l’ECOS sont des évaluations fondées sur des critères précis qui déterminent si un candidat a les compétences requises pour pouvoir commencer à pratiquer l’optométrie. Les candidats ne sont pas comparés les uns aux autres et il n’y a aucun taux de réussite prédéterminé. Tous les candidats ont la possibilité de réussir l’examen.

Chaque fois que l’ECOS a lieu, des examinateurs évaluent le rendement des candidats pour chacune des stations selon un barème global d’évaluation allant de « Échec total » à « Excellent ». Le rendement des candidats selon ce barème et d’autres données prises en compte dans l’évaluation servent à calculer ce qu’on appelle le seuil de réussite linéaire. Réalisés pour chaque station, ces calculs sont ajoutés les uns aux autres pour déterminer la note de passage à l’ECOS.

Correction de l’examen écrit et de l’examen clinique objectif structuré

La mise en place d’un seuil de réussite juste et défendable pour chaque composante de l’examen s’appuie d’abord sur une procédure de validation des éléments assurant la pertinence et l’exactitude de la réponse correcte choisie. Des optométristes élaborent le contenu des composantes de l’examen du BEOC en se fondant sur le plan d’examen, et d’autres optométristes définissent les normes. Une troisième équipe passe en revue les éléments qui n’ont pas produit le rendement prévu. Sous la direction de psychométriciens, ces procédures assurent la validité de chaque élément de l’examen.

Le BEOC utilise la méthode Angoff, la meilleure pratique qui soit pour les évaluations statiques, afin d’établir les normes de son examen écrit, et la régression linéaire, la meilleure pratique qui soit pour les évaluations dynamiques, pour l’examen clinique objectif structuré (ECOS). L’établissement d’une norme aux fins de comptabilisation des résultats est assuré par des optométristes sous la direction d’un psychométricien.

Le BEOC normalise le seuil de réussite à 1,000 pour faciliter la comparaison des examens au fil du temps. Les résultats du candidat déterminent s’il réussit l’examen ou s’il l’échoue selon la note totale obtenue en comparaison à la note de passage de « 1,000 », soit le seuil minimal pour réussir l’examen. Tout échec fait l’objet d’une révision additionnelle.

Au terme de l’examen, tous les résultats sont validés avant d’être transmis aux candidats.

Examen écrit :

L’examen écrit prend la forme de cas devant être évalués. Chaque cas s’accompagne de quatre questions. Chaque élément se trouvant dans l’examen écrit vaut 1 point. Le résultat global du candidat correspond à la somme du nombre d’éléments corrects. L’examen réalisé par ordinateur est corrigé de manière électronique en fonction des réponses fournies par le candidat. Le numéro d’identification du candidat est lié à son code d’accès. Cette démarche élimine pratiquement toute erreur de codification.

Un groupe d’optométristes participe au processus de révision des éléments de l’examen sous la supervision du psychométricien. Certains de ces éléments peuvent être exclus du résultat de tous les candidats s’ils ne sont pas conformes aux caractéristiques psychométriques appropriées. Cela pourrait survenir si, par exemple, ils ne donnent pas lieu à une discrimination positive. Tout élément supprimé est exclu du résultat obtenu par tous les candidats, ce qui en assure la justesse et la validité.

ECOS :

L’examen clinique objectif structuré (ECOS), pour sa part, compte 12 stations interactives simulant une situation clinique. Les multiples scénarios sont présentés au candidat par l’entremise d’un patient standardisé et de données cliniques. De plus, trois de ces stations évaluent les compétences techniques, l’interaction avec le patient et la résolution de problèmes spécifiques.

Des optométristes évaluent le rendement du candidat. Ces examinateurs ont reçu une formation pour appliquer les critères de la liste de vérification standardisée propre à une station précise et pour utiliser l’échelle de notation de l’interaction avec le patient. Dans un premier temps, le résultat brut global du candidat est établi en additionnant tous les résultats obtenus pour l’ensemble des stations. Cette note brute est alors convertie en un score pondéré qui détermine si le candidat échoue.

Les résultats des candidats qui échouent sont examinés par un groupe comptant au moins trois optométristes pour attester que le score obtenu est attribuable à la performance du candidat et non à un facteur extérieur quelconque que le groupe de révision considère comme étant pertinent. Si un facteur extérieur quelconque est survenu pendant l’examen (p. ex. un incident consigné dans un rapport écrit est survenu sur les lieux de l’examen) et qu’il a influencé le résultat du candidat, son score peut être ajusté, après révision, pour en arriver à un résultat juste et valable.